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Bibliothèque Kandinsky

PHOTOGRAPHIER L’ART

Ateliers d’été de la Bibliothèque Kandinsky 

Photographier l’art 

Du 8 au 11 juillet 2019 

 

Présentation 

Pour l’année 2019, les ateliers d’été de la Bibliothèque Kandinsky ont pris la forme d’une série d’ateliers méthodologiques sur les sources photographiques de l’art et les enjeux d’un médium documentaire en pleine mutation. Les trois expositions présentées au Centre Pompidou autour du travail photographique d’Harry Shunk et Janos Kender, enfants terribles de la photographie d’art des années 1950 – 1970, du fonds documentaire du galeriste Paul Rosenberg et des recherches de longue haleine effectuées autour du corpus de plaques de verre de Marc Vaux, rebattent les cartes de la photographie comme document et permettent de nouvelles approches historiques de l’art, plus contextuelles et inédites. 

La conséquente collection de photographie documentaire de la Bibliothèque Kandinsky, riche de nombreux fonds de photographes et de critiques (Fonds Michel Frizot, Fonds Marc Vaux, entre autres), collections de revues, ainsi que de reportages muséographiques et du fonds général des photographies, constitue aussi un terrain de travail d’élection pour ces ateliers. 

Il sera question d’interroger cette diversité à l’aune des pratiques de traitement documentaire et intellectuel qu’elles appellent : description, conservation, transmission et déplacements d’un support éminemment fragile, mais aussi des enjeux juridiques relatifs à l’exploitation et à l’usage de la documentation photographique et des nouvelles pratiques de recherche. Il sera enfin question de la place et des enjeux de la documentation photographique dans la pratique et la recherche artistique contemporaines. 

Plateforme de débat, les ateliers d’été maintiennent la plus grande ouverture disciplinaire possible et rassemblent historiens de l’art, conservateurs de musée et de bibliothèque, archivistes, artistes, designers graphiques. 

 

Programme 

8 juillet : 10h -13h Photographier l’œuvre d’art – l’art photographié  

Une journée consacrée à l’usage de la photographie comme reproduction de l’œuvre d’art dans le cadre de différents métiers ou pratiques, que ce soit par l’artiste lui-même dans le contexte de ses propres productions et créations ou dans le cadre de la diffusion de l’œuvre , de son exposition, de sa conservation ou de son archivage. La construction scientifique et technique, la constitution typologique de corpus iconographiques ainsi que l’avancée et les mutations suscitées par les technologies de prise de vue seront mises en avant. Traces photographiques des œuvres disparues. 

Participants : Didier Schulmann, Raphaël Denis, Perrine Renaud (sous réserve), Arno Gisinger, Eléonore Challine, Hélène Pinet, Michel Delluc, Claude Rutault, Marina Gadonneix, Béatrice Gross. 

9 juillet : 9h30 – 12h30 Journée de consultation collective des fonds photographiques de la Bibliothèque Kandinsky, Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Niveau 3 

Participants : Quentin Rose et Léonie Maurer sur le Fonds Marc Vaux, Chloé Goualc’h, Christelle Courrègelongue, Dominique Liquois. 

14h30 Capturer les gestes, les actions, les situations 

La photographie accompagne le processus de création et d’activation de pratiques artistiques éphémères et d’actions in-situ, puis elle en témoigne ou « fait œuvre ». Comment l’histoire de la photographie a intégré ces nouvelles recherches et les différentes manières de regarder l’œuvre en mouvement. 

Participants : Simon Baker, Arno Gisinger, Chloé Goualch, Stéphanie Rivoire, Julie Jones, Krzysztof Pijarski, Michel Delluc 

17h30, visite de l’exposition Shunk-Kender. L’œil photographique, Centre Pompidou, Galerie de photographie avec Chloé Goualc’h. 

10 juillet :10h – 13h Photographier les objets, photographies l’architecture, photographier les images. Mises-en-abîme. 

Regards aller-retour sur l’image de l’architecture et l’architecture de l’image. Reproduction et interprétation. La photogénie de l’architecture et son impact sur les nouveaux modes de construction. Les transformations opérées dans le processus de reproduction : de l’œuvre à ses multiples versions reproduites. Il s’agira également d’étudier des différents supports et de leur matérialité à l’aune des mutations technologiques 

Participants : Florian Ebner, Mathilde Falguière, Felix de Montesquiou, Karolina Lewandowska, Damarice Amao 

11 juillet :10h – 13h Documenter et archiver le photographique 

Le dernier jour sera consacré à la diffusion et à la circulation de l’objet photographique   et aux différentes processus mis en place à cet effet : les méthodes de recherche, les dispositifs scientifiques et méthodologiques mobilisés, la transformation, la transmission, l’édition, la collection. Comprendre également un processus où le « faire collection », le « faire méthode » et le « faire archive » s’enchevêtrent de manière structurelle. 

Participants : Isabelle Cécile Le Mée, Krzysztof Pijarski, Eléonore Challine, Mathilde Falguière, Raphaël Denis, Anne Delebarre, Doina Lemny, Michel Frizot. 

 

Participants 

Damarice Amao. Docteure en histoire de l’art et de la photographie, Damarice Amao est assistante de conservation au Cabinet de la photographie, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou. Elle a été commissaire associée des expositions « Jacques-André Boiffard, la parenthèse surréaliste », au Centre Pompidou (2014), « Éli Lotar », au Jeu de Paume (2017) et « Photographie, arme de classe », Centre Pompidou (2018). Parmi ses publications : « Éli Lotar et le mouvement des images », Éditions Textuel, 2017) et, avec Florian Ebner et Christian Joschke, « Photographie, arme de classe : Photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936 », Éditions Textuel, 2018. Elle est commissaire associée de la rétrospective « Dora Maar » au Centre Pompidou en 2019. 

Simon Baker. Docteur en Histoire de l’art, diplômé de l’University College of London (UCL), Simon Baker entre en 2009, comme conservateur, au département Photographie et Art international de la Tate de Londres. En 2015, il est nommé conservateur en chef de ce département, avec pour mission principale le développement de la stratégie d’acquisition, de conservation et d’exposition de la photographie. Depuis janvier 2018 il dirige la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Il a été le commissaire de nombreux accrochages à la Tate, dont ceux présentant le travail de Boris Mikhaïlov, Sirkka-Liisa Konttinen, Guy Bourdin, Yutaka Takanashi, Bernd et Hilla Becher, et récemment des expositions « Performing for the camera » (2016), « Nick Waplington / Alexander McQueen: Working Progress » (2015), « Conflict, Time, Photography » (2014), « William Klein + Daido Moriyama » (2012), « Taryn Simon, A living Man Declared Dead and Other Chapters » (2011). Simon Baker a par ailleurs été professeur associé en Histoire de l’art à l’Université de Nottingham (2004-2009). Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’histoire de l’art et la photographie. 

Eléonore Challine. Ancienne élève de l’ENS Ulm (A/L 2004), agrégée d’histoire (2007), Eléonore Challine est actuellement maîtresse de conférence en histoire de la photographie à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle dirige le programme de recherche « L’enseigne, un nouvel objet pour les études visuelles (1850-1939) », 2018-2020. Membre du comité de rédaction de la revue Transbordeur, elle a organisé la journée d’études « Photographie et Design : Regards croisés sur deux arts industriels (1890- 1980) », 29 novembre 2018, Paris 1 / ENS Paris Saclay, à l’INHA. Elle est membre du groupe de recherche sur le fonds Marc Vaux à la Bibliothèque Kandinsky. Elle a publié de nombreuses ouvrages et articles, dont notamment « Le musée de photographie en France. Une histoire contrariée (1839-1945) », Paris, Macula, 2017. 

Michel Delluc. Né le 2 juin 1936 à Saïgon, Michel Delluc est diplômé des Arts Décoratifs de Nice en 1959  et des Beaux- Arts de Paris en 1962.  Il produit dans les années 1960 des constructions photographiques en volume. Parallèlement il rend compte par la photographie de la création culturelle à Paris : théâtre, sculpture, peinture et en particulier du travail de César. En 1967 invité à participer au Congrès des Intellectuels à La Havane il y réalise une sculpture dans le cadre du Salon de Mai et découvre le reportage photographique. Ce travail va constituer sa première parution de presse dans l’Express. Il entame alors un travail de photojournaliste tout en participant à l’activité de la galerie de son ami Claude Givaudan ; celui-ci éditera en 1973 le portfolio VIVA. En 1972 il intègre l’agence VIVA et travaille sur la vie politique et sociale en France et à l’étranger. Depuis les années 1990  il continue à témoigner sur l’art en accompagnant ses amis Patrick Saytour. et Claude Rutault et par ailleurs, il reprend une recherche personnelle à la fois photographique et graphique. 

Felix de Montesquiou. Fondateur de DAS, Paris. Alors qu’il est encore étudiant à l’École Spéciale d’Architecture (ESA) de Paris, Felix de Montesquiou intègre en tant que stagiaire puis comme assistant de projet l’agence de John Pawson à Londres, dont la philosophie minimaliste revendiquée et une certaine approche cinématographique de la construction des espaces constituera une grande influence. Ses collègues londoniens lui font découvrir le travail de Paul Virilio, et notamment ses recherches sur les bunkers du Mur de l’Atlantique. Fasciné – et comprenant l’importance de ce corpus architectural comme un point crucial esthétique, il décide d’y consacrer son projet de fin d’études, pour lequel il recevra, en binôme avec Hugo Kaïci, l’un de ses futurs associes, le prix Spécial à l’obtention de son diplôme en 2011. Il rejoint ensuite le département architecture de Louis Vuitton, où il travailla sur plusieurs projets de boutiques au Japon.  Après un bref passage à l’agence de Jean-Michel Wilmotte, il décide en 2014 de créer DAS, un bureau d’architecture au sein duquel il pourra laisser libre cours à sa vision d’une architecture désintellectualisée, centrée sur l’action du chantier. 

Anne Delebarre. Archiviste à la Bibliothèque Kandinsky, Mnam-Cci, Anne Delebarre est responsable des fonds modernes. 

Raphaël Denis. Né 1979 à Paris, Raphaël Denis vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Diplômé de l’ENSAD de Paris en 2006. Parmi ses expositions personnelles récentes : La Loi Normale des Erreurs & Développements, galerie Sator, Paris et La Loi Normale des Erreurs : PROJET PICASSO, Musée Picasso, Paris (2015) ; ENDLESS COLLAPSE II, Schultz Contemporary gallery, Berlin ; ENDLESS COLLAPSE, galerie Espace à Vendre, Nice ; EXODUS STATION, Iwalewahaus, Bayreuth (2017) ; Biografien der Bilder in Museum Berggruen, Museum Beggruen, Berlin ; Versuche aus der Literatur und Moral, Martin Kudlek gallery, Cologne ; ENDLESS COLLAPSE III, Galerie Cédric bacqueville, Lille (2018) ; « Paul Rosenberg », Musée national d’art moderne, Centre Pompidou (2019). 

Florian Ebner. Conservateur et chef du Cabinet de la photographie au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Florian Ebner a étudié la photographie à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et l’histoire de l’art à l’université de la Ruhr à Bochum. Il a été directeur de la collection de photographie du musée Folkwang à Essen. De 2009 à 2012, il a été directeur du Museum für Photographie de Brunswick, et en 2008-2009 il était en charge de la collection photo de la Galerie berlinoise. Auparavant, il a enseigné la photographie à l’Académie des arts visuels de Leipzig. En 2015, il a été le commissaire du pavillon allemand de la 56e Biennale de Venise. 

Mathilde Falguière. Conservatrice du patrimoine, responsable du département de la photographie, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elle a codirigé l’ouvrage « Daniel Boudinet, Le temps de la couleur » avec Christian Caujolle et Bernard Lamarche-Vadel aux Editions Jeu de paume/ Lienart, 2018. 

Michel Frizot. Michel Frizot est directeur émérite de recherche au CNRS (Centre de recherche sur les arts et le langage, École des hautes études en sciences sociales), enseignant à l’École du Louvre et auteur de nombreux ouvrages sur la photographie. Parmi ses dernières publications, « L’homme photographique » aux éditions Hazan (2018). 

Marina Gadonneix. Marina Gadonneix est une photographe française diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions en Europe et aux Etats-Unis, notamment chez Philips de Pury – New York, aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, au Centre photographique d’Ile de France, à la Kunsthalle de Tubingen. Lauréate du prix HSBC, elle a publié en 2006 « Paysages sur commandes », puis en 2012 « Landscapes » et « La maison qui brûle tous les jours » aux éditions RVB BOOK. Elle est représentée à Cologne par la galerie Kaune Posnik Spohr et par la galerie Christophe Gaillard à Paris. La série « Phénomènes » est présentée le 1er juillet 2019 dans le cadre des Rencontres internationales de la Photographie à Arles, sous le commissariat de Béatrice Gross. 

Arno Gisinger. Après avoir poursuivi des études d’histoire et de philologie allemande à Innsbruck, Arno Gisinger est diplômé de l’Ecole nationale supérieure de la photographie (Arles) en 1994. Il travaille sur les relations entre mémoire, histoire et représentations photographiques. Artiste en résidence à Londres en 1995/1996, à Paris en 2004 et au Viet Nam en 2007, Arno Gisinger vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il est maître de conférences à l’Université Paris 8. Parmi ses expositions personnelles récentes: Nouvelles histoires de fantômes (avec Georges Didi-Huberman), Palais de Tokyo, 2014 ; Atlas, suite (avec Georges Didi-Huberman), Beirut Art Center, 2014 ; Topoï, Landesgalerie Linz, 2013 ; Atlas, suite (avec Georges Didi-Huberman), Museu de Arte do Rio de Janeiro (Brésil), 2013 ; Topoï, CPIF, 2013 ; Atlas, suite (avec Georges Didi-Huberman), Le Fresnoy – studio national des arts contemporains, 2012 ; Topoï, Museum für Photographie Braunschweig, 2012 ; Occupants – Occupés, Musée de la Résistance, Limoges, 2012 ; Konstellation Benjamin, Galerie Le Bleu du Ciel, Lyon 2011 

Chloé Goualc’h. Diplômée de l’Ecole du Louvre et de l’Université Paris 8 en histoire de l’art, Chloé Goualc’h est archiviste spécialisée en photographie à la Bibliothèque Kandinsky au Centre Pompidou. Après avoir travaillé à la numérisation des archives de l’exposition « Magiciens de la terre » dans le cadre du programme Histoire des expositions (2013-2014), elle participe à l’exposition « Magiciens de la terre: Retour sur une exposition légendaire », en tant que chargée de recherches et poursuit le travail sur les Fonds photographiques de la Bibliothèque Kandinsky. En 2019 elle est co-commissaire de l’exposition « Shunk-Kender : L’art sous l’objectif (1957 – 1983) » avec Stéphanie Rivoire et Julie Jones. 

Béatrice Gross. Béatrice Gross est commissaire d’exposition et critique d’art indépendante. Elle a organisé de nombreuses expositions dont “François Morellet”, Dia Art Foundation (New York) ; Cholet-New York, François Morellet et Ellsworth Kelly, Sol LeWitt, Fred Sandback, Frank Stella, kamel mennour (Paris) ; “Threads Left Dangling, Veiled in Ink”, Emanuel Layr (Vienne) ; “Drawing Dialogues: Selections from the Sol LeWitt Collection”, The Drawing Center (New York) ; “Sol LeWitt. Dessins muraux de 1968 à 2007 » et « Sol LeWitt collectionneur. Un artiste et ses artistes », Centre Pompidou-Metz et « Sol LeWitt. Colors », M-Museum Leuven (Belgique). Elle est également conseillère éditoriale de Mémoire Universelle (Bruxelles) et chroniqueuse à The Art Newspaper France. 

Marion Hislen. Fondatrice de l’association Fetart et du festival Circulations, Marion Hislen est déléguée à la photographie au sein de la Direction générale de la création artistique au Ministère de la Culture. Elle a organisé de très nombreuses expositions, notamment au Centquatre, dans le cadre du festival, et lors des Rencontres internationales de la photographie à Arles. 

Julie Jones. Docteure en histoire de l’art, Julie Jones est attachée de conservation au Cabinet de la Photographie du musée national d’Art moderne, Centre Pompidou. Après avoir enseigné à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, elle est aujourd’hui chargée de cours à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Commissaire des expositions « La République des amateurs » (Jeu de Paume, Société française de photographie, 2011) et « Elles sont modernes, elles sont photographes » (Centre Pompidou Malaga, 2015), elle a signé la rétrospective de l’œuvre de Louis Stettner au Centre Pompidou à Paris (2016). Elle a publié de nombreux articles, textes d’exposition et critiques sur l’histoire de la photographie et l’art contemporain. En 2019 elle est co-commissaire de l’exposition « Shunk-Kender : L’art sous l’objectif (1957 – 1983) » avec Stéphanie Rivoire et Chloé Goualc’h. 

Isabelle-Cécile Le Mée. Isabelle-Cécile Le Mée est historienne de la photographie et chargée de mission pour la photographie patrimoniale à la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture. Chargée de cours à l’Université Paris X Grand Ouest, elle a co-signé un « Dictionnaire de l’image » (Ed. Vuibert) et, plus récemment, ensemble avec Anne de Mondenard, « Comment regarder la photographie » (Hazan, 2019). Elle s’intéresse à l’histoire de la photographie comme aux spécificités du medium. 

Doina Lemny. Historienne d’art, spécialiste dans la sculpture du XXe siècle et notamment de Constantin Brancusi au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris. Doina Lemny a publié les archives Brancusi dans « L’Atelier Brancusi, La Collection » (Paris 1997) et dans « La Dation Brancusi : dessins et archives » (Paris 2003). Elle a également réalisé en collaboration les sept volumes publiés dans la série « Brancusi : Les Carnets de l’Atelier » (1998-2002). Elle a dirigé et réalisé le catalogue Antoine Pevsner dans les collections du Centre Georges Pompidou (2001). 

Dominique Liquois. Responsable de la veille documentaire et scientifique à la Bibliothèque Kandinsky, Mnam-Cci, Centre Pompidou 

Karolina Lewandowksa. Docteure en histoire de l’art, Karolina Lewandowska est conservatrice au Cabinet de la photographie du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou. Ancienne commissaire d’exposition à la Galerie nationale Zachęta à Varsovie, Karolina Lewandowska a réalisé l’exposition « She -Documentalists – Polish Women Photographers of the XX Century » (2008). Au Centre Pompidou, elle est l’auteure de nombreuses expositions et de catalogues parmi lesquelles, « Brassaï – Graffiti » (2016), « Photographisme. Klein, Ifert, Zamecznik » (2017), « David Goldblatt », (2018), « Une avant-garde polonaise. Katarzyna Kobro et Wladyslaw Strzeminski » (2018) et plus récemment, la rétrospective dédiée à Dora Maar. 

Léonie Maurer. Ancienne stagiaire au Centre allemand d’Histoire de l’art (projet de recherche « Travelling Art Histories ») et élève de première année du deuxième cycle à l’Ecole du Louvre, Paris, Léonie Maurer vient d’achever un travail de recherche sur le corpus Foujita dans le Fonds photographique Marc Vaux dans le cadre du groupe de recherche « Vies d’artistes et histoire des œuvres dans les collections du Musée national d’art moderne-CCI au 20e siècle ». 

Krzysztof Pijarski. Né en 1980, Krzysztof Pijarski vit à Varsovie et il est professeur associé à Lodz Film School. Ancien lauréat de la bourse Fulbright Junior Research Grant, Johns Hopkins University (2009-2010), de différentes bourses et financements du Ministère Polonais de l’Education et de la Recherche, du Ministère de la Culture et du Fonds national polonais, ainsi que du Shpilman Institute of Photography. Actuellement il codirige le Laboratoire Visual Narrative, Film School, à Lodz. Auteur de “Archeologia modernizmu. Michael Fried i nowoczesne doświadczenie sztuki” [An Archeology of Modernism. Michael Fried, Photography, and the Modern Experience of Art], 2017), “(Post)Modern Fate of Images: Allan Sekula / Thomas Struth” (2013). A dirigé les volumes “Object Lessons: Zofia Rydet’s „Sociological Record”” (2017) and “The Archive as Project” (2011). Une anthologie de traductions des textes d’Allan Sekula a été publiée par Warsaw University Press en 2010. Participant au PLAT(T)FORM 2012, Fotomuseum Winterthur. Le projet “Lives of the Unholy (2009-2012)”, a été présenté à C/O Berlin. Editeur de “View. Theories and Practices of Visual Culture” pismowidok 

Hélène Pinet. Hélène Pinet, ancienne cheffe de service de la recherche, des archives, de la bibliothèque et de la documentation et responsable scientifique des collections de photographies du musée Rodin. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur la sculpture et la photographie : « Rodin, les mains du génie » (Gallimard, 1988), « Camille Claudel, le génie est un comme un miroir » (Gallimard, 2003), etc. Elle a été commissaire et commissaire associée des expositions « La photographie pictorialiste » (musée Rodin, 1993), « L’art du nu au XIXe siècle. Le photographe et son modèle » (Bibliothèque nationale de France, 1997), « Eros, Rodin et Picasso » (Bâle, Fondation Beyeler, 2006), « Rodin et la photographie » (musée Rodin, 2007), « Isadora Duncan, une sculpture vivante » (musée Bourdelle, 2009), « Henry Moore, l’atelier » (musée Rodin, 2010). 

Stéphanie Rivoire. Conservatrice des archives et de la documentation à la Bibliothèque Kandinsky, chargée du projet Catalogue raisonné des expositions du Centre Pompidou, Stéphanie Rivoire est spécialiste des archives privées et de la collecte de témoignages oraux. Elle s’intéresse en particulier au statut de l’archive au sein du musée, à son articulation aux œuvres, à sa contextualisation dans le travail de l’artiste. En 2019, elle rejoint le Musée des arts décoratifs en tant que directrice de la bibliothèque et des services documentaires. En 2019 elle  également est co-commissaire de l’exposition « Shunk-Kender : L’art sous l’objectif (1957 – 1983) » avec Chloé Goualc’h et Julie Jones. 

Quentin Rose. Elève de première année du deuxième cycle à l’Ecole du Louvre, Paris, Quentin Rose vient d’accomplir à partir du Fonds Marc Vaux conservé à la Bibliothèque Kandinsky une recherche sur le corpus photographique de Pablo Gargallo dans le cadre du groupe de recherche « Vies d’artistes et histoire des œuvres dans les collections du Musée national d’art moderne-CCI au 20e siècle ». 

Claude Rutault. Claude Rutault est un artiste français, né en 1941 aux Trois-Moutiers dans la Vienne. Il vit et travaille à Vaucresson (Hauts-de-Seine). En 1973, lorsqu’il entreprend de repeindre les murs de sa cuisine, il recouvre par mégarde dans le même temps un petit tableau qui y était accroché. Suite à cette expérience, il prend une décision radicale : ses toiles, lorsqu’elles sont accrochées au mur, auront la même couleur que celui-ci. L’artiste a depuis élaboré un corpus conséquent de textes qui précèdent sa peinture et qu’il nomme “définitions/méthodes” ou d/m, réunis dans un volume éponyme qui paraît pour la première fois en 1981 et qui connaît depuis des versions successives. 

Didier Schulmann. Conservateur général au Mnam-Cci (Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle), Centre Georges Pompidou et chef de service de la Bibliothèque Kandinsky. Il enseigne et anime en second cycle de l’Ecole du Louvre le groupe de recherche. Commissaire de nombreuses expositions (Dufy, Chagall, Kemeny, Albers) il a contribué de manière cruciale, depuis 1995, aux recherches de provenance sur les spoliations des œuvres d’art par les nazis. Il signe en 2019 l’exposition « Paul Rosenberg » au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, avec Raphaël Denis, Camille Morando et Stéphanie Rivoire.